J’ai démarré ma carrière professionnelle dans les métiers de l’audiovisuel, cinéma et communication. Aujourd’hui je poursuis mon chemin dans l’art comme artiste plasticienne. En 2013 je suis diplômée d’arts plastiques et sciences humaines à la Sorbonne. Artiste protéiforme, mon plaisir de travailler l’art est dans ce «non choix», dans cette complémentarité, ce dialogue, ces ponts que je provoque constamment. Parler de notre monde, de nous autres les humains, m’inscrire avec toute ma singularité, jouer de ses manques et de ses excès, faire écho à un médium, à une forme d’expression, trouver la vibration, là est mon travail d’artiste.
"Homme Comtemporain"
« HOMME Contemporain” a démarré en 2014. L’exposition évolue et s’enrichit au fil du temps. c’est à travers la peinture et les techniques mixtes, la sculpture, l’installation, et la photographie, que j’explore la thématique de l’humain, abordant les notions d’humanisme, d’individu et d’universalité. Les oeuvres invitent au dialogue et à la réflexion. Elles posent la question de l’autonomie humaine, de son autocréation et de la destinée de l’homme dans un monde d’illusion et en manque de sens. Les thèmes abordés sont l’identité, l’intériorité, le sublime, la foi, l’absence, la bienveillance, la félicité, l’intemporalité, l’essence et l’instant.
L’homme est dans une monde en mutation. l’homme est face à lui-même. Les images en question/réponse témoignent aussi des métamorphoses du Moi à notre ère du tout numérique et virtuel. Notre rapport au temps et à l’espace se modifiant, nous flirtons avec les illusions, confusions, avatars, jeux de représentation et d’identité.
Qu’en est-il de la vérité du lien humain ? L’humanisme 2.0 nous amène à réfléchir à ce nouveau lien. D’où vient ce sentiment de perte, de vide alors que nous sommes des êtres connectés ? Nos selfies fonctionnent comme trompe-l’oeil. Autoportraits de sujets réinventés tels des icônes. L’homme hyperconnecté a plus que jamais besoin de toute l’humanité d’un regard, de la profondeur du lien humain réel et de se ré-approprier les notions d’interdépendances.
